Face à la «grande démission», valorisez votre protection sociale
À l’origine de la « grande démission », la volonté de travailler mieux pour vivre mieux
Entre juillet 2019 et juillet 2021, le nombre de démissions a augmenté de près de 20% en France, selon les chiffres publiés par la DARES, la direction de l’Animation de la recherche des études et des statistiques. Même tendance pour les ruptures anticipées de CDD qui ont crû de 25 % en deux ans. Si le phénomène n'est pas aussi important que la Great Resignation américaine, la crise sanitaire a créé une véritable lame de fond et, avec elle, un nouveau rapport au travail a émergé.
Le concept de « grande démission » en constitue un signal fort. Les salariés questionnent aujourd’hui le sens donné au travail et exigent des conditions de travail plus respectueuses. En filigrane, ils aspirent à un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle, à un encadrement managérial renouvelé, et même, pour certains, à une forme de décroissance économique pour préserver la planète.
Source: Le Monde, 25 janvier 2022)
La « grande démission » est une réponse au désenchantement généralisé face à la « perma-crise »
Un grand nombre des démissions seraient liées à un épuisement professionnel et un manque de soutien managérial. Les salariés, notamment les plus jeunes, veulent plus de temps, d’autonomie et construire des relations plus authentiques au travail. Or, avec le télétravail généralisé, le dialogue et la qualité des contacts humains se sont dégradés.
Par ailleurs, ces dernières années ont vu les crises se succéder : pandémie de Covid-19, changement climatique, terrorisme, guerre en Ukraine… Avec elles, l’ère de la « perma-crise » questionne nos valeurs sociétales. Et la place centrale du travail dans nos vies est remise en cause. Conséquence : les difficultés de recrutement se généralisent dans tous les secteurs, et certains sont même quasiment sinistrés : l’hôtellerie, la restauration, le transport de personnes… Les entreprises doivent déployer des trésors d’inventivité pour attirer les candidats. Puis, une fois la perle rare trouvée, reste à lui offrir un contenu de poste et des conditions d’exercice qui répondront à ses attentes.
La protection sociale complémentaire : un atout concret face à la « grande démission » et à l’inflation galopante
Dans ce contexte difficile, tenir compte de la santé des salariés relève, au moins en partie, du rôle de l’entreprise. Comme le définit l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Pour une entreprise, l’impact de la santé sur la productivité est indéniable. D’où l’importance cruciale de prendre soin de ses collaborateurs.
Pour en savoir plus, lire aussi l’article : Faire de la protection sociale un « plus » pour valoriser sa marque employeur
Dans cette optique, la protection sociale constitue un atout indéniable pour attirer les talents et répondre aux attentes sociales des salariés. Une réalité d’autant plus prégnante dans le contexte inflationniste et les difficultés économiques actuelles. Selon les prévisions du FMI, la croissance mondiale s’élèvera à 3,2% en 2022, 0,4 point en dessous de ses prévisions d’avril, et en fort ralentissement après les 6,1% enregistrés en 2021.
Soutenir le pouvoir d’achat et éviter la « grande démission » grâce à la protection sociale complémentaire
D’une part, les candidats n’hésitent plus à exprimer leurs exigences, et à interroger les recruteurs sur les avantages sociaux proposés dans leur package de rémunération. À juste titre, ils considèrent que la protection sociale complémentaire constitue un réel soutien à leur pouvoir d’achat. D’autre part, la mise en place d’une politique globale d’accompagnement de santé contribue à améliorer l'image et l'attractivité de l’entreprise. Dans ce domaine, la prévoyance joue un rôle croissant. Elle permet aux collaborateurs de se prémunir et de protéger leur famille contre les aléas de la vie en couvrant les risques liés au décès, à l'incapacité, l'invalidité, et la dépendance au moyen d'une aide financière. Ces contrats assurent ainsi une protection sociale complémentaire à celle du régime obligatoire. Un avantage considérable à l’heure où le mal-être s’installe, et où les salariés ont besoin de se sentir sécurisés s’ils doivent faire face à des difficultés.
pour en savoir plus, lire aussi l’article : Retraite complémentaire : comment l'employeur peut-il répondre aux inquiétudes des salariés ?
Fidéliser les talents face à la « grande démission » : le contrat Individuelle Accident protège les salariés au-delà des contrats de prévoyance
Fait méconnu, l’Individuelle accidents couvre, par exemple, les salariés en missions en France dès lors qu’ils effectuent un trajet différent de l’habituel domicile-bureau auquel ils sont rattachés. Les entreprises pensent, souvent à tort, que le contrat Prévoyance prendrait en charge les séquelles (infirmité) d’un sinistre qui surviendrait en dehors de ce cadre. Or cela ne sera vrai qu’à partir d’un certain seuil d’infirmité là où l’Individuelle accidents intervient dès le premier pourcentage d’infirmité. Non obligatoire, l’assurance Individuelle accidents permet ainsi de mieux couvrir les salariés des entreprises que les contrats de prévoyance, en garantissant un niveau d’indemnisation forfaitaire. In fine, elle préserve aussi l’image de l’entreprise en cas d’accident. Ce point devient de plus en plus prégnant face à la recherche de responsabilité de l’employeur dans ces situations.
Pour vous accompagner dans la définition d’une protection sociale adaptée à vos collaborateurs, les équipes Verspieren se tiennent à votre disposition.