Gestion de trésorerie : s’assurer contre les retards ou les défauts de paiement
Le risque client en hausse
Si l’emballement économique est réel et favorable aux entreprises, des zones de risques subsistent.
« Le constat est paradoxal. En effet, parce que cette crise n’était pas d’origine financière, les entreprises disposent de réserves de trésorerie. Mais, nombre d’entre elles sont lestées de dettes et leur survie a été assurée par l’octroi des aides gouvernementales », explique Ghislain Verstraete, directeur du développement de Verspieren Crédit & Finance.
A l’heure où le gouvernement annonce la fin des aides systématiques, les entreprises doivent donc retrouver des débouchés commerciaux pour éviter la faillite.
Autres facteurs importants : la hausse des prix des matières premières, la pénurie de certains équipements, tels que les semi-conducteurs, et des coûts de transport en très forte augmentation. Le tout faisant gonfler les encours-client et donc le niveau de risque.
Faire preuve de bon sens face à une gestion de trésorerie sensible
Le premier conseil aux entreprises relève de bonnes pratiques. En interne, elles doivent ainsi se montrer encore plus vigilantes quant à la qualité et la solvabilité de leurs clients, en France et à l’international.
Au moment de conclure un contrat, la question des délais de règlement des factures ne doit pas être sacralisée. Plus globalement, une grande rigueur dans la rédaction des documents commerciaux -contrats, conditions générales de vente, facture, etc.- permet de se prémunir des risques de défaut de paiement.
Une fois la relation commerciale établie, des relances amiables à l’approche de l’échéance de paiement sécurisent le règlement des factures. « Les scénarii sont à adapter au type de client, mais aussi à la connaissance dont dispose l’entreprise quant à ses habitudes de paiement », ajoute Ghislain Verstraete.
Assurance-crédit : transférer le risque de retard de paiement à un tiers
Pour se préserver, l’entreprise peut faire le choix de transférer la gestion des retards de règlement à un tiers en optant pour une assurance-crédit.
Cette solution la protège contre les impayés (qu’ils résultent de retards ou d’une procédure collective) de ses clients, en y ajoutant des outils d’analyse de solvabilité et de recouvrement. Trois types de services équipent un contrat d’assurance-crédit : la prévention, le recouvrement et l’indemnisation.
Le marché de l’assurance-crédit est actuellement très ouvert à la souscription, et il reste toujours plus prudent de s’assurer « à froid » que lorsque l’entreprise aura été lourdement victime d’impayés
Affacturage : ne pas subir les retards de paiement
Deuxième solution possible pour l’entreprise qui a besoin de trésorerie pour financer le « BFR de reprise » : l’affacturage. Le principe est simple : il consiste à transférer une facture à un « factor » qui se charge alors de la recouvrir et d’en financer le montant dès l’émission.
L’entreprise peut souhaiter ne confier des factures qu’au cas par cas, ou opter pour l’affacturage au forfait. Elle peut aussi vouloir intégrer une assurance-crédit, ou un service de gestion des créances.
Adopter une approche globale pour se prémunir des défauts de paiement
Verspieren propose une analyse complète qui permet de comprendre les problématiques précises des entreprises concernant le risque d’insolvabilité de ses clients ou ses besoins de trésorerie.
En tant que courtier et partenaire des principales compagnies d’assurance-crédit (Euler Hermes, Coface, Atradius, Axa ou Groupama) et des sociétés d’affacturage, Verspieren Credit & Finance maîtrise toute la chaîne du crédit inter-entreprises.
Pour aider une entreprise à évaluer son niveau de risque dans le contexte incertain actuel, nous réalisons tout d’abord une analyse gratuite de sa clientèle. L’occasion aussi d’échanger librement sur les besoins et les attentes des dirigeants pour, ensuite, les guider au mieux.