Télécharger Mozilla Firefox 
Télécharger Google Chrome Dépenses de santé des Français : nos chiffres pour 2023
Les dépenses médicales annuelles moyennes en hausse
En 2023, les dépenses médicales annuelles moyennes des adultes français bénéficiant d'une complémentaire santé ont légèrement augmenté pour atteindre 1 139,70 euros. Cela représente une augmentation de 28,10 euros par rapport à 2022 (+2,46 %). La hausse des dépenses médicales est observée dans plusieurs régions françaises, notamment en Pays de la Loire (+9 %), Hauts-de-France (+3,88 %) et Bourgogne-Franche-Comté (+3,81 %). En revanche, la Corse connaît une diminution significative des dépenses médicales (-17,41 %).
Les régions Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) affichent les montants de dépenses médicales les plus élevés en 2023, soit respectivement 1 364,80 euros et 1 336,10 euros. Cela peut s'expliquer par des critères démographiques et économiques.
En 2023, les dépenses médicales mensuelles en France varient entre 85 et 110 euros, à l'exception du mois d'août où ces montants sont inférieurs à 85 euros. Cela indique une stabilité de la consommation médicale tout au long de l'année.
Des disparités de dépenses de santé selon les régions
La hausse des dépenses médicales constatée au niveau national s’observe également au niveau de certaines régions françaises.
C’est en Pays de la Loire que la hausse est la plus forte, avec +9 % par rapport à 2022. Suivent ensuite les régions Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté, avec respectivement une variation de +3,88 % et +3,81 % par rapport à 2022. Par ailleurs, la tendance est inversée et en nette baisse en Corse avec une variation de -17,41 %.
Suivent ensuite les régions Nouvelle-Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) avec respectivement une variation de -0,28 % et -0,21 %. La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte proportion de population âgée en France : 43,10 % de sa population a plus de 60 ans.
Chiffre clé
L’hospitalisation reste en tête des dépenses de santé
En France, près d'un quart des dépenses de santé sont consacrées à l'hospitalisation (24,25 %), suivies des dépenses en dentaire (16,45 %) et en soins de médecine courante (15,82 %). Le poste "autres postes" regroupe les dépenses liées à la médecine douce, aux prothèses auditives, etc.
Le reste à charge moyen avant complémentaire santé continue de progresser, passant de 54,33 % en 2022 à 55,12 % en 2023. Cela signifie que les assurés doivent supporter une part importante des dépenses de santé non remboursées par l'Assurance maladie.
Le poids du reste à charge avant complémentaire santé varie selon les types de soins. Par exemple, le reste à charge est moins élevé pour les consultations chez un généraliste (32,34 %) par rapport aux consultations chez un spécialiste (45,69 %). Les soins dentaires et la pharmacie sont les postes de soins avec les restes à charge les plus élevés.
Le coût des actes de médecine courante est stable
En 2023, le coût moyen d'une consultation chez un généraliste est de 26 euros, avec un reste à charge moyen de 0,50 euro. Le coût moyen d'une consultation chez un spécialiste est de 42,50 euros, avec un reste à charge moyen de 2,60 euros. Ces coûts varient en fonction du statut du médecin (OPTAM ou non OPTAM).
La part du reste à charge avant complémentaire santé pour les visites chez un généraliste ou un spécialiste est de respectivement 32,34 % et 45,69 %. Cependant, il est important de noter que ces chiffres peuvent varier en fonction de la région et du statut du médecin.
L'Île-de-France est la région où le coût moyen d'une visite chez un généraliste est le plus élevé, soit 27,90 euros. Cela peut être attribué à des facteurs démographiques et économiques propres à cette région.
En conclusion, les dépenses de santé en France en 2023 restent élevées, avec un important reste à charge pour les assurés. Les variations régionales et les différences de coûts pour les différents types de soins soulignent l'importance de disposer d'une complémentaire santé pour couvrir ces dépenses. Il est essentiel de comprendre ces tendances et d'adapter sa couverture santé en conséquence pour garantir une protection optimale.
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